Le corps est une formidable machine. Et la nature a prévu que l’homme puisse parfois ingérer des substances toxiques. Ainsi, il existe dans le corps des organes et des mécanismes biologiques chargés de détoxifier l’organisme dans ces moments délicats.
On entend parler de plus en plus de l’alimentation cétogène. Son concept peut sembler assez surprenant : il s’agit de réduire massivement l’apport en glucides (n’étant pas essentiels pour l’organisme et se contentant de ceux contenus dans les légumes) pour se concentrer sur un apport riche en bons gras avec un point d’honneur aux graisses animales et saturées, conservant un apport “classique” en protéines.
L’intérêt ? Mimant les effets métaboliques du jeûne, cette répartition des nutriments permet de réactiver un fonctionnement essentiel et bénéfique pour l’organisme : la cétose.
Par exemple, les molécules dérivées de l’alcool, comme l’acétaldéhyde, sont des substances toxiques dont l’organisme doit se débarrasser rapidement.
Autre exemple : l’excès de sucre !
Dès que l’on consomme plus de 5 g de sucre par prise alimentaire, le taux de
sucre dans le sang augmente « dangereusement ». Le corps va alors mettre en œuvre des mécanismes pour chasser au plus vite ce surplus toxique.
La diète cétogène, c’est une révolution dans le sens où elle est une volonté de se libérer d’une société qui nous désinforme, qui nous intoxique, qui nous prive de notre énergie et de nos facultés initiales. Une société qui semble inconsciente et qui, de fait, génère des maladies évitables. Or la meilleure façon de se libérer est de chercher, d’expérimenter, et d’apprendre.
Loin d’être un régime « extrême » où l’on s’affame pour maigrir à tout prix, cette diète est ancestrale et correspondrait au régime alimentaire de nos ancêtres du paléolithique, avec qui nous avons toujours un génome commun.
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