Dans la tourmente de la guerre, un jeune homme du nom d’Alexandre MICKA, débarque un jour à Saint-Tropez, après avoir fui la Pologne, pose ses bagages et décide d’y rester. Il installe sa boulangerie devant la Mairie en 1955, où il vend outre ses pains, viennoiserie et pissaladières… une brioche fourrée de crème pâtissière et de crème au beurre, une recette qui lui venait de sa grand-mère. » Coup de foudre » de Brigitte Bardot, la généreuse pâtisserie fut baptisée » Tarte Tropézienne » par la jeune et jolie actrice… et Alexandre MICKA, homme simple et sensible devint fournisseur officiel du film » Et dieu créa la femme « .
Pour échapper à la folie tropézienne, Alexandre MICKA décide de s’établir à Cogolin et ouvre une seconde adresse. Son dépôt de brevet et l’enregistrement de la maque « la Tarte Tropézienne » sont effectifs en 1972, grâce à sa rencontre avec le directeur de l’INPI d’alors.
Une entreprise qui devient familiale
En 1985, c’est Albert DUFRÊNE, qui reprend le flambeau, rejoint plus tard par son fils Sacha, qui a grandi au sein de la Tarte Tropézienne ; et puis sa femme Wanda et enfin sa fille ainée Carole qui rejoindra le cercle familial pour prendre la tête de la pâtisserie de Cogolin. La Tarte Tropézienne n’est plus alors celle que l’on déguste l’espace d’un été, elle revêt de nouveaux visages et se décline sous de multiples formes.
C’est ainsi que naît, grâce à l’esprit créatif d’une équipe passionnée, la très fameuse Baby Trop’® : génépi, myrtille, chocolat guanaja, café expresso, amande et griottes ou framboise, elle se transforme selon les envies et les saisons et apporte de nouvelles saveurs. Le traditionnel Paris-Brest devient le Paris-Saint-Tropez, le millefeuille et l’éclair se réinterprètent avec gourmandise et précision.
Et même si la vraie recette reste secrète et jalousement gardée, Inès de la FRESSANGE, offrira sa plume à la Tarte Tropézienne, en écrivant avec une élégante tendresse, sur les boîtes de Baby Trop’® : » Une partie de pétanque, des jeans blancs, du pastis, des copains, le chant des cigales, une Tarte Tropézienne. Saupoudrez avec beaucoup d’humour : voilà ma recette du bonheur « .
Il y a bien longtemps, une grand-mère polonaise mis tout son amour dans la confection d’une brioche douce et ferme, au coeur remplit d’un savoureux mélange de crèmes parfumées, qui fond sous la langue. Elle ignorait alors qu’une partie de son âme resterait sur terre, sous la forme d’une éternelle » Tarte Tropézienne « … aimée de tous !
Texte : Aline ASIC PORTENEUVE
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