Écrivain et conférencier, Nicolas explore les mécanismes psychologiques et relationnels de l’intime.
Dans son ouvrage L’Éclat des Mensonges, il poursuit l’exploration des zones d’ombre de l’être humain et des vérités silencieuses qui façonnent les vies.
Il y a des histoires que l’on préfère oublier, des moments trop douloureux, trop sombres, qu’on aimerait laisser derrière nous pour ne jamais les revoir. Pourtant, c’est souvent dans ces recoins oubliés, là où la douleur et la honte se cachent, que l’on trouve la vérité la plus brute…/… Entre les faux-semblants d’un monde qui m’a fait croire que l’argent et le pouvoir étaient la seule voie vers la liberté, et les vérités crues que la vie m’a forcé à accepter, j’ai traversé des épreuves que je n’aurais jamais imaginées. La légion étrangère, l’immobilier de luxe, l’ambition dévorante… J’ai cru que ces chemins me conduiraient à la grandeur. Mais chaque victoire en apparence, chaque rêve atteint, a laissé place à une autre chute, plus violente, plus douloureuse, me ramenant toujours à la même question : qu’est-ce que j’ai réellement cherché ? Nicolas Bezares
L’Éclat des Mensonges de appartient à la famille singulière de récits qui ne cherchent pas l’effet tonitruant, mais la précision avec laquelle ils auscultent le quotidien. Et dans ce roman, ce sont les non-dits, les illusions soigneusement entretenues, qui deviennent les véritables protagonistes.
Nicolas Bezares, qui signe là une entrée remarquée en littérature, déploie une écriture d’une finesse presque feutrée. Rien n’est laissé au hasard : ni la cadence d’un dialogue suspendu, ni le pli d’un silence mal placé. Sous sa plume, les petites dissonances de nos existences prennent des allures de fissures lumineuses, révélant ce que chacun dissimule derrière les gestes anodins.
Le roman navigue à hauteur d’homme, dans ces territoires que l’on croyait familiers mais où l’auteur instille une inquiétante beauté. L’auteur observe avec l’œil d’un esthète du vrai : il capture la fragilité des êtres, leur pudeur maladroite, leurs cabotages incessants entre ce qu’ils montrent et ce qu’ils taisent.
La force du livre tient dans cette capacité à transformer l’ordinaire en un théâtre délicat, où l’on perçoit soudain que les illusions ne sont jamais naïves ; elles sont des armures, parfois des prisons. L’auteur ne juge pas : il révèle. Et cette révélation a le goût d’une lumière qui tombe en oblique, laissant apparaître des reliefs que l’on n’avait jamais pris le temps de regarder.
L’Éclat des Mensonges est un premier roman habité, précis, élégamment mélancolique. Une exploration subtile des zones d’ombre qui structurent nos vies, et que Nicolas Bezares éclaire sans jamais les trahir.
À travers une écriture sensible et incisive, le roman questionne la frontière entre vérité et illusion, authenticité et survie sociale. Chaque mensonge laisse une trace, chaque silence révèle une fissure.
En librairie le 15 janvier -26








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