Sociologue de formation, la journaliste et photographe Françoise Spiekermeier s’est toujours intéressée à la représentation du corps et aux images de la beauté, même en tant que reporter de guerre lorsqu’elle couvrait les conflits du Kosovo, de Tchétchénie ou d’Afghanistan.
Dans cet ouvrage regroupant plus de 200 photographies, elle dévoile un travail mené en Éthiopie d’où le voyage initiatique vers la beauté commence dans la basse vallée de l’Omo, au Soudan du Sud pays en construction, au Niger là où la beauté est la raison de l’humanité, en Inde où la beauté investit le réel en résonance avec le monde invisible, en Afghanistan où le visage des femmes est confisqué et en Papouasie-Nouvelle-Guinée où l’oiseau possède l’homme.
A l’heure où la mondialisation tend à uniformiser le monde, les rituels de beautés nous rappellent combien les pratiques esthétiques, multiples et socialement codifiées, font acte de résistance.
Coiffes d’argile dans la vallée de l’Omo, plateau labial chez les femmes Mursi, robes à imprimés fleuris Liberty chez les guerriers Dinka, diadèmes virginaux en perles chez les nubiles Jiyé, plumes d’oiseaux du paradis et perruques chez les Papous Huli, tatouageschez les Konyak Nuga, vêture exclusivement noire et blanche chez les nomades Rabari.
Loin des clichés conversationnistes et au-delà de la splendeur des images, Françoise Spiekermeier montre de quelle façon les codes esthétiques ancestraux, tout en gardant leur force, s’hybrident spontanément via l’appropriation d’objets » modernes « .
Éditions de La Martinière
Format : 220 x 285
240 pages
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