De la littérature pour le pont…

De la littérature pour le pont…

Davidiennes – Les femmes peintres de l’atelier de Jacques-Louis David

Un vent de scandale passe sur le Salon de 1806 car le nombre croissant d’exposantes interroge la critique tant sur l’évolution des mœurs que sur la qualité de la production féminine.

Entre 1768 et 1825, Jacques-Louis David tient un atelier formant à la peinture d’histoire, où quatre cent cinquante jeunes gens se pressent durant plus d’un demi-siècle. Parmi eux, vingt-six femmes dont établir l’identité est une gageure tant « l’atelier féminin » de David est protéiforme et changeant. Simples élèves, collaboratrices ou encore inspiratrices, les artistes réalisent nombre d’œuvres, ouvrent des ateliers d’enseignement et exposent pendant plusieurs décennies au Salon où elles sont en compétition avec leurs collègues masculins.

Éditions L’Harmattan

Des balles et de l’Opium

A l’aube du 4 juin 1989, le gouvernement chinois a mobilisé plus de deux cent mille soldats afin d’encercler Pékin, puis d’y pénétrer. Ils ont ainsi perpétré un massacre qui a bouleversé le monde entier. Pourtant, à ce jour, nous n’avons toujours pas les chiffres exacts du nombre de victimes.

Ce livre – qui évoque aussi la mémoire du meilleur ami de l’auteur, Liu Xiaobo, prix Nobel de la Paix 2010, mort en détention en 2017 –, est un recueil de témoignages de quelques-uns des « émeutiers » du 4-juin.

Leur crime ? Ils ont écrit, photographié, décrit la réalité de ce jour-là. L’un est poète, l’autre, banquier, un troisième, étudiant, un quatrième a pissé sur un char à l’arrêt.

Leurs peines ? Tortures, brimades, persécutions, douze ans de bagne, ou seize ans, ou vingt ans. Et ensuite, après la sortie, une condamnation à rester des « parasites de la société » à vie, des marginaux définitifs.

Trente ans plus tard, leurs bourreaux sont toujours au pouvoir.

Éditions Globe

 

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