La France commence à connaître l’art contemporain chinois à partir de 2003 grâce aux années croisées France-Chine, notamment avec l’exposition ‘Alors, la Chine ?‘ qui eu lieu au Centre Pompidou.
Cependant, sous la plume des journalistes et des critiques d’Art, l’Art contemporain chinois, à cette époque, est plutôt vu comme une vogue, une mode.
La plupart des critiques voulurent souvent y voir les fruits d’une recherche de spéculation financière et une production instrumentalisée par un soft power chinois en quête de reconnaissance internationale.
Toutefois il ne suffit pas de pointer un mouvement intense de spéculation et d’instrumentalisation politique de l’art pour expliquer une certaine réticence de la part des critiques français. Il nous faut aussi prendre en compte la relative ignorance du public en ce qui concerne la période d’expérimentation intense qui suivit la Révolution culturelle et la difficulté à mesurer les constructions subtiles des artistes et des critiques chinois appuyés sur la profonde connaissance d’une culture millénaire.
A travers ces pages, on comprend que ce qui se joue là n’est pas seulement l’assimilation de formes dédiées au service de démarches singulières. Il s’agit bien de redéfinir le champ d’une esthétique proprement chinoise capable de nouer des liens forts entre l’héritage de la culture nationale et les apports occidentaux.
Les analyses présentées dans cette ouvrage, proposent plusieurs angles de réflexion pour comprendre l’art contemporain chinois depuis sa naissance, jusqu’à l’art numérique. Elles s’appuient sur des exemples d’artistes reconnus sur la scène mondiale, mais aussi d’autres protagonistes moins célèbres.
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