Le millésime 2024 de la Ficelle de Saint Pourçain a été lancé au mois de décembre à Paris. Une belle occasion de faire la fête entre amis et de déguster ce vin (AOP depuis 2009) provenant des vignobles auvergnats.
Et au fil des années, cuvée après cuvée entre humour et tradition, son succès ne se dément pas.
La 38e édition promet une belle générosité. Un vin rouge gouleyant à souhait élaboré à partir d’un assemblage où le Gamay domine, sublimé par le Pinot noir.
Le nez est expressif de petits fruits rouges. La bouche révèle des arômes délicats de cassis et de mûres délicatement épicés relevés par des notes cacaotées.
A ses côtés, depuis 1999, le Blanc Premier accompagne cette sortie hivernale. Ce vin fruité composé d’un assemblage de chardonnay et tressallier tout en finesse aux arômes floraux et d’agrumes apportent une touche de fraîcheur et une belle finale minérale.
A chaque sortie du millésime, un dessin inédit parfois coquin mais toujours drôle orne la bouteille de la Ficelle. Après Piem, Barberousse, Willem, Tignous, Honoré, et bien d’autres figures incontournables de la caricature, ont marqué de leur illustration ce rendez-vous festif. Et cette année, le talentueux Gab a signé avec humour l’étiquette du dernier millésime « L’assoiffé », pour célébrer ce vin de partage.
Cette nouvelle édition de la Ficelle a débarqué dans de nombreux bistrots, brasseries parisiennes et chez les cavistes. A deux pas de l’Opéra se trouve Le Mesturet, un authentique bistrot et restaurant traditionnel où la Ficelle s’apprécie en toute convivialité. Aux commandes Alain Fontaine président de l’Association des Maîtres Restaurateurs de France qui œuvre à inscrire à l’Unesco la reconnaissance de l’art de vivre dans les bistrots et les cafés en tant que patrimoine immatériel de l’humanité.
Une belle initiative pour Alain Fontaine qui veille sur la profession depuis longtemps et qui a eu le privilège de porter la flamme olympique en 2024.
Comment naît la Ficelle de Saint Pourçain ?
La légende raconte qu’en 1487, Gaultier, tavernier à Saint-Pouçain, servait le vin dans des pichets en terre et en étain, qui ne lui permettaient pas d’évaluer avec précision la consommation de ses clients. Pour mettre un terme aux discussions interminables sur le prix à payer, il eut l’idée de plonger un bout de ficelle dans les pichets, en faisant un nœud aux mesures de l’époque, la demie et la pinte évaluant ainsi leur consommation.
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