Roman apocalyptique ou – déjà – proche d’une réalité à venir ?
Peut-on vraiment éteindre la race des maîtres ? Celle qui a pris les Noirs d’Afrique pour les coller dans les champs de coton. Celle qui a pillé, massacré, jusqu’à ses propres enfants, pour un mètre de lopin de terre du voisin. Celle qui a crevé les montagnes pour se gaver de charbon, percé les déserts pour y boire le pétrole. Celle qui s’est introduite partout pour chasser les langues indignes, les rituels barbares. La race qui a violé par millions les femmes. La race des seigneurs qui a fait régner sa terreur sur chaque parcelle de peau, dans chaque wagon de métro, dans chaque maison, dans chaque lit. La race qui a ravagé le monde. Serait-ce donc cela qu’il fallait faire depuis le début, choisir ? Partir ou rester, collaborer ou se battre, aimer et mourir peut-être.
Dans Paris désagrégé par la crise écologique, la misère a définitivement pris ses quartiers. Au rationnement alimentaire s’ajoutent la violence de l’État, la canicule et les maladies. Un mystérieux mouvement, Absolum, placarde ses affiches dans toute la ville et gagne du terrain.
Qu'en pensez-vous ?