L’œuvre de Shin Sung-Hy peut se définir par l’assemblage de deux gestes : déconstruire, reconstruire.
Ainsi les lacérations portées à une toile qu’il reconstruit ensuite par des entrelacements ou des nœuds avec les éléments lacérés ; ou deux tableaux découpés en bandelettes qui, par alternance, constituent un troisième tableau abouti.
Le travail de Shin Sung-Hy, comme celui de nombre d’artistes coréens, a ses sources dans une approche très artisanale et manuelle qu’il transcende en œuvre d’art. Son atelier faisait d’ailleurs appel à la collaboration familiale de sa femme et de ses enfants.
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