Ysabel de Maisonneuve

Ysabel de Maisonneuve

Artiste coloriste plasticienne

La démarche artistique d’Ysabel de Maisonneuve est née de la passion du mouvement et de la danse qui l’habite depuis l’enfance.

Le textile arrive dans ce parcours à l’École des Beaux Arts d’Angers à l’occasion d’une recherche sur le thème de l’araignée et sa toile. Est-ce grâce à une mystérieuse affinité avec cette infatigable tisseuse de lumière que le tissu va devenir pour Ysabel un chemin de création ?

Comme les délicates toiles arachnéennes, ses créations tentent inlassablement d’illustrer l’impalpable, d’habiller le vent, d’accrocher un rayon de lumière et de tisser la couleur.

Le vent crée la danse, le tissu la révèle, la lumière lui donne vie. Ysabel invente des occasions de rencontre.

En 1993, puis en 2003, invitée par la Japan foundation, elle fait son apprentissage du Shibori dans une  entreprise familiale de teinture à l’indigo. Ce savoir-faire permet de créer des motifs en réservant le tissu par ligatures.

Apprendre la technique du Shibori, c’est retrouver des gestes anciens.

Tout en conservant cette part de sacré, Ysabel va s’écarter des procédés traditionnels en utilisant des tiges de bambou autour desquels elle enveloppe, roule et ligature de la soie, pour la libérer ensuite, découvrir l’ombre et la couleur, retrouver la danse.

Si les moyens utilisés varient, l’intention reste la même.

HARU HA AKEBONO Technique : teinture à réserve sur origami Matière : Organza de soie Taille : 180 x 180 cm Haru ha akebono d’Ysabel de Maisonneuve est le début des Notes de chevet – Makura no sôshi – de Seishô Nagon, un classique de la littérature japonaise du IXe siècle, hymne à la beauté des saisons. Création Ysabel de Maisonneuve, 2014 Photo © Eric Valdenaire

www.ysabel-de-maisonneuve.com

D|A : Jean Christophe WURMSER

 

Cet article a été publié dans la catégorie MODE.

 

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