Outil indispensable en ces temps où la guerre est omniprésente, ce dictionnaire rend compte des principes de la stratégie, de ses théoriciens, des différents types de conflit, des grands capitaines et des grandes batailles.
La violence armée, et plus précisément la violence armée organisée, n’a pas suscité dans la plupart des sociétés une réflexion particulière tant les armes ont paru davantage devoir à la pratique qu’à la théorie.
Ce fut Philippe de Macédoine, roi et conquérant, donna, le premier, son fils Alexandre entre les mains du précepteur Aristote et non d’un général.
La généalogie de la stratégie militaire a été très parcellaire jusqu’à une date récente, les civilisations restant en général murées sur elles-mêmes. Pas de bilan possible sans y inclure les nombreuses contributions chinoise en matière de stratégie, dont seul l’Art de la guerre de Sun Tzu est largement connu.
Embrassant l’ensemble des principales cultures, depuis plusieurs millénaires, cet ouvrage permet de saisir les approches, de plus en plus complexes, des nombreux acteurs de la géopolitique mondiale et de comprendre que la guerre, ou la crainte qu’elle inspire, reste en ce début de XXIe siècle l’arbitre final des relations internationales.
Gérard Chaliand, spécialiste des questions de stratégie, a contribué au renouveau de la géopolitique et à la connaissance des stratégies militaires non occidentales.
Arnaud Blin est stratégiste, spécialiste de l’histoire de la guerre.
Editions Perrin/Tempus
1248 pages
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