Élégance racée
La collection automne-hiver 24/25 baptisée Sleek était l’une des démonstrations de couture les plus inventives que Milan ait connu ces dernières années. Le duo de créateurs développe de super nouvelles capes/blazers et capes/smokings, jouant de formes coniques pleines de légèreté. Ou encore ces vestes du soir style caban, qui auraient dû tomber à plat, mais font figure de must-haves.
The Autumn-Winter 24/25 collection dubbed « Sleek » was one of the most inventive demonstrations of couture Milan has seen in recent years. The designer duo developed super-new capes/blazers and capes/smokings, playing with conical shapes full of lightness. Or these caban-style evening jackets, which should have fallen flat, but are must-haves.
Comme tous les défilés Dolce & Gabbana, celui-ci était présenté dans l’espace que la marque possède sur la Viale Piave, avec un double escalier installé pour la saison, qui permettait aux mannequins de monter au centre du podium, comme s’ils faisaient leur entrée dans un bal prestigieux, ou un club chic.
Like all Dolce & Gabbana shows, this one was presented in the brand’s Viale Piave space, with a double staircase installed for the season, allowing models to walk up the center of the catwalk, as if they were entering a prestigious ball, or a chic club.
La collection est composé à 80% de pièces noires, avec des touches de gris pâle, d’argent, et seulement deux éléments en denim. Génial pour le soir, ou pour affronter les températures négatives, comme c’était le cas ces dernières semaines en Europe. D&G propose des maxi manteaux façon ruée vers l’or – désormais confectionnés dans une fausse fourrure remarquablement convaincante.
The collection is 80% black, with touches of pale gray, silver and just two denim elements. Great for evenings out, or for coping with sub-zero temperatures, as has been the case in Europe in recent weeks. D&G offers gold-rush-style maxi coats – now in remarkably convincing faux fur.
La bande-son n’était pas rock, c’était du piano, plutôt mélancolique – par exemple « Past Lives », de Martin Arteta, qui culminait sur deux ultimes looks très réussis. D’abord, un mannequin noir aristocratique coiffé d’une afro en pointes, vêtu d’un spencer noir avec pantalon plissé, large ceinture en soie, chemise blanche de duelliste et pantoufles à rubans et pampilles.
The soundtrack wasn’t rock, it was piano, rather melancholy – for example, Martin Arteta’s « Past Lives », which culminated in two very successful final looks. First, an aristocratic black model with a spiked afro, dressed in a black spencer with pleated pants, a wide silk belt, a white duellist shirt and slippers with ribbons and tassels.
Et enfin, un jeune homme à l’allure patricienne, aux cheveux noirs plaqués en arrière, en mini redingote de playboy et chemise blanche à col, digne d’un étudiant d’Eton. Imaginez Domenico Dolce à Downton Abbey !!
And finally, a patrician-looking young man, his black hair slicked back, in a playboy mini frock coat and white collared shirt, worthy of an Eton student. Imagine Domenico Dolce in Downton Abbey !
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