La légende
Sothys : c’est avant tout le nom d’une étoile pleine de clarté. Fascinés par son éclat et sa beauté, les Égyptiens la considéraient même comme un joyau suprême.
Car autour d’elle, cette légende : une nuit céleste Saturne rencontra la jeune étoile Sothys. Vénus même ne lui avait jamais paru aussi belle. La rencontre fut foudroyante et la passion ardente bouleversa les astres. Ne pouvant supporter de voir sa beauté remise en cause, Vénus accomplit alors sa vengeance et fit sombrer Sothys dans la nuit.
Précipitée du ciel, cette dernière disparut. Les pleurs de Saturne ne cessèrent alors durant quarante jours et quarante nuits, inondant la terre Égyptienne.
Dans le calendrier égyptien, le lever de l’étoile Sothys (Sirius) coïncidait d’ailleurs avec les crues du Nil. Déesse de la beauté, Sothys était aussi pour les Égyptiens symbole de fertilité.
Une histoire familiale
Paris 1946 : le docteur Hotz, biologiste et passionné d’Égyptologie, crée des formules de beauté originales pour la clientèle de son institut de beauté situé au 163 Faubourg Saint Honoré.
20 ans plus tard, en 1966, les familles Mas et Lacroix, toutes les deux originaires d’Auriac en Corrèze, rachètent l’institut et les formulations. Sous l’impulsion de Bernard Mas PDG de la marque, la société progresse et innove avec de nombreux produits dont les fameuses Ampoules de Collagène Intégral.
Dès le début, Bernard Mas et son frère Jean-Pierre choisissent de développer leurs » Traitements Intensifs « , des soins cabines appuyés par des formules cosmétiques, prescrites par l’esthéticienne et distribuées via un réseau d’instituts de beauté.
Ce sont notamment les premiers à développer le lifting en institut, dans les années 70.
C’est dans le fief corrézien que la marque installe définitivement en 1989 ses unités de production et de logistique. C’est aussi là que se trouve désormais le Centre de Recherche Avancée du groupe Sothys.
Depuis, cette usine a donné naissance à 2.500 références de produits cosmétiques et gère plus de 1.000 matières premières.
Si la prestigieuse adresse du 128 Faubourg Saint Honoré reste celle de l’institut mythique, le coeur de l’entreprise bat plus que jamais dans cette région. Destinés à valoriser le monde végétal, source d’inspiration et de création des cosmétiques Sothys, ces jardins évoquent le bien-être de la marque, et toute la naturalité chère à la famille. Les 3,7 hectares ouverts au public, associent parc forestier, jardin botanique, restaurant et même une boutique qui mêle soins cosmétiques, produits d’artisanat et librairie.
La chimie verte
Dès la fin des années 90, Sothys a adopté la » chimie verte » – philosophie venue des États-Unis – pour répondre à la problématique de la chimie polluante ou toxique. L’objectif a été de créer et développer de nouveaux protocoles tout en recherchant les mêmes résultats qu’en chimie dite » classique « . Pour cela il a fallu identifier de nouveaux solvants. Pour ce faire, la pression à froid, les techniques de distillations saines et naturelles, le CO² super critique notamment se sont développées au sein du Laboratoire de Recherche et Développement de Sothys, ainsi qu’avec leurs partenaires. Par ailleurs, de nouveaux actifs végétaux, la valorisation d’un biotope local sont au coeur de ces nouvelles préoccupations afin de connecter Sciences et nature.
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