Des routes fermées, de nombreuses voitures anciennes, des costumes élaborés et jusqu’à 150 artistes – tout cela pour une grande œuvre d’art photographique. Sous le titre NIGHTMARE IN PARADISE, la galerie nüüd.berlin exposera les œuvres photographiques du jeune directeur photo et artiste Moritz Koch, basé à Mayence. Dans sa nouvelle série de dix photos, il raconte l’histoire de l’extraterrestre Minerva, qui vient sur Terre pour sensibiliser les gens aux questions existentielles.
Le 21e siècle est une époque de profonds changements : Les gens sont de plus en plus séduits par l’attrait du populisme, ils fuient la complexité croissante du monde et nos sociétés se divisent face à une crise mondiale. Quel regard l’avenir portera-t-il sur notre présent ?
Closed roads, numerous vintage cars, elaborate costumes and up to 150 performers – all for a great work of photographic art. Under the title « NIGHTMARE IN PARADISE », the nüüd.berlin gallery will be showing photographic works by the young Mainz-based photo director and artist Moritz Koch. In his new, ten-part photo series, he tells the story of the extraterrestrial being Minerva, who comes to Earth to sensitise people to existential matters.
The 21st century is a time of profound change: People are increasingly seduced by the lure of populism, fleeing from the growing complexity of the world, and our societies are splitting in the face of a global crisis. How will we look back on our present in the future ?
C’est l’une des questions que le jeune directeur photo Moritz Koch explore dans sa nouvelle série NIGHTMARE IN PARADISE, sur laquelle il a travaillé pendant trois ans, et qui invite le spectateur à un voyage dans le futur.
Il raconte ainsi l’histoire de l’extraterrestre Minerva, qui vient sur Terre pour sensibiliser les gens aux questions existentielles. Dans ses œuvres de grand format, mises en scène jusque dans les moindres détails, il traite des visions du futur, de l’utopie à la dystopie : la vitesse, la quête de sens, la manie de l’optimisation ou le changement climatique sont autant de thèmes que le reflet des structures et des conflits interpersonnels.
En tant qu’être créé de manière purement rationnelle, Minerva entre de plus en plus en conflit avec les émotions humaines au cours de son séjour sur Terre et se rend compte que l’influence politique, le discours et les décisions sont prises de manière plus émotionnelle et implacable que jamais auparavant. Mais ce n’est pas la seule raison pour laquelle sa mission menace d’échouer : des puissances presque omnipotentes tentent d’arrêter l’activisme de Minerva – à n’importe quel prix.
This is one of the questions that the young photo director Moritz Koch explores in his new series « NIGHTMARE IN PARADISE », which he worked on for three years, and invites the viewer on a journey into the future.
In the process, he tells of the extraterrestrial being Minerva, who comes to Earth to sensitise people to existential matters. In the large-format works, staged down to the smallest detail, he processes visions of the future, from utopia to dystopia: speed, the search for meaning, the mania for optimisation or climate change are just as much themes as the reflection of interpersonal structures and conflicts. As a purely rationally created being, Minerva increasingly comes into conflict with human emotion during her stay on Earth and realises that political influence, discourse and decisions are made more emotionally and relentlessly than ever before. But this is not the only reason why her mission threatens to fail: almost omnipotent powers try to stop Minerva’s activism – at any price.
L’histoire de Minerva est racontée de manière fragmentaire en dix photographies grand format – de l’arrivée de Minerva à son mariage et à ses funérailles -, l’artiste abordant un ou plusieurs de ses thèmes principaux dans chaque œuvre, qui peut également être indépendante des autres œuvres de la série. La particularité de l’art de Moritz Koch, outre l’énorme effort de production, est qu’il raconte avec ses œuvres une histoire bien pensée, dans laquelle le spectateur peut s’imaginer.
À l’instar d’un album conceptuel dans le domaine de la musique, les œuvres de l’exposition sont reliées entre elles, même si chacune d’entre elles peut également se suffire à elle-même.
The story of Minerva is told fragmentarily in ten large-format photographs – from Minerva’s arrival to Minerva’s wedding to her funeral – with the artist addressing one or more of his main themes in each work, which can also stand independently of the other works in the series. What is special about Moritz Koch’s art, apart from the huge production effort, is that he tells a well thought-out story with his works, into which the viewers can imagine themselves. Similar to a concept album in music, the works in the exhibition are works in the exhibition hang together, although each work can also stand on its own.
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