Histoire vraie d’une star tombée dans l’oubli.
Fils d’un officier de la marine japonaise, Sessue Hayakawa est voué, dès son enfance, à devenir officier de marine, mais dut cesser ses études militaires à la suite d’un accident de plongée.
Il quitta alors le Japon pour s’installer à Chicago, en 1911, pour y étudier l’économie.
Il commença alors le théâtre, d’abord comme amateur, puis comme professionnel. Il fut remarqué par le cinéaste Thomas H. Ince alors qu’il interprétait avec Tsuru Aoki, qui allait devenir sa femme, une pièce appelée The Typhoon.
Gilles Jacob dépeint ici l’histoire d’un des derniers nababs du cinéma, dont les réceptions fabuleuses dans son château californien firent la une des journaux de l’époque. Jusqu’au jour où le racisme anti-japonais provoque la chute de l’idole du cinéma muet et une vertigineuse fuite en avant.
Il devient l’homme de tous les voyages, tournant en France avec Max Ophuls et Marcel L’Herbier, avec des succès tonitruants et des échecs cuisants.
L’opium, les casinos, les tentatives d’assassinats, les années folles, puis la résistance pendant la Seconde guerre mondiale.
Jusqu’au tournage du mythique Pont de la rivière Kwai, film aux 7 Oscars, qui fera de lui une vedette planétaire en 1957.
Un destin aussi extraordinaire ne pouvait connaître qu’une fin sublime, digne d’un film de Kurosawa.
Éditions Grasset
Format : 140 x 205
320 pages
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