Alexandre Giesbert et Julien Ross ont créé un petit empire gourmand et onomatopesque. Avec Daroco (littéralement » chez Roco « ), entièrement dédié à l’Italie, ils font la synthèse de leur savoir-faire, dans un lieu à la situation et aux dimensions hors norme.
Achevée en 1823, la Galerie Vivienne n’avait pas vu pareil chantier depuis des décennies. L’ancienne boutique amirale de Jean-Paul Gaultier a été observée sous toutes les coutures avant d’être complètement dénudée puis rhabillée en vaste trattoria chic et choc.
En guise de clin d’oeil au styliste à l’univers singulier, le personnel porte des marinières.
A l’instar de la démarche culinaire de Julien et Alexandre, toute l’architecture réalisée par Olivier Delannoy, s’ordonne autour de la cuisine. C’est autour de celle-ci qu’il a imaginé les différents espaces du restaurant. Du jardin d’hiver aux murs végétalisés, jusqu’à l’antichambre, en passant par le salon, de la pierre brute ou polie, au brossé bois et au feutré des velours, les architectes ont joué habillement avec les matières et les hauteurs pour transformer ce lieu chargé d’histoire en trattoria des temps modernes. L’artiste tatoueur Supakitch a imaginé une partie de l’identité graphique du lieu.
Dans l’assiette et dans les verres de Daroco, l’Italie, toute l’Italie, rien que l’Italie. Fort du succès de leur première pizzeria, le duo de trentenaires a concocté une carte plus large mais toujours classique, des antipasti aux dolce, avec pasta et pizze en majesté.
Parmi les incontournables de la maison : Burrata, pesto et citron vert, poulpe grillé, melon, ricotta, marjolaine, Rigatoni alla norma , dorade au citron, fenouil confit, pizza margherita ou Napoli aux anchois, olives de Taggiasche, câpres et basilic.
Côté produits, les fournisseurs de Roco ont bien sûr été conviés, comme Terra Candido. Mais, c’est de leurs voyages sur le terrain qu’Alexandre, italophone, et Julien, rapportent le plus de merveilles, du Piémont à la Calabre, de l’Emilie-Romagne à la Campanie.
Força Italia !!
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