Sculptures Aquatiques
L’artiste réalise ses créations en textile multicolore grâce, entre autres, à la technique japonaise de pliage tsumami zaiku.
Anémones de mer, tulipes, algues, méduses, coraux ou coquillages fossilisés, les créations de l’artiste Mariko Kusumoto ont plusieurs points communs : toutes représentent le règne animal ou végétal et semblent flotter comme dans un rêve.
L’artiste, née à Kumamoto, grandit dans un temple bouddhique sur l’île de Kyushu avant de partir étudier l’art à Tokyo puis aux États-Unis. Désormais installée dans le Massachusetts où elle vit et travaille, Mariko Kusumoto a un matériau de prédilection : le textile.
De l’acier au textile
C’est à l’aide de polyester translucide et de fibre de nylon qu’elle imagine ses reproductions miniatures de la nature. Notamment grâce à la technique japonaise de pliage des fleurs dite tsumami zaiku, une technique qui s’est développée pendant l’époque Edo (1603-1868) et consiste à plier des morceaux de tissu de forme carrée à l’aide d’une pince, pour leur donner la forme souhaitée, le plus souvent, celle d’une fleur. Des œuvres qu’elle monte parfois en bijoux comme des colliers ou boucles d’oreilles.
Si Mariko Kusumoto est désormais reconnue pour son travail textile, et a notamment collaboré avec la Maison Jean-Paul Gaultier lors de la collection Haute Couture printemps-été 2019, l’artiste n’a pas toujours travaillé ce médium.
Elle créait initialement des œuvres en métal, notamment des dioramas, tendance art surréaliste, jusqu’en 2013.
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