Sutja Gutierrez |

Dans le dernier morceau de Sutja Gutierrez, The Ones Adorned With Fire, on assiste à l’aube d’une élégance sombre, alliant la vigueur d’un tempo rapide – 140 BPM selon les données — à la chaleur instinctive d’un feu intérieur.
Le titre, d’une durée de 4 min 25, s’ouvre comme une danse minimaliste, mêlant pulsations électroniques et nappes atmosphériques, avant de laisser percer une tension contenue – ce feu n’est pas flamboyant, il est plus un éclat retenu.
Kyrill |

Dans un bruissement d’ombres et de lumière, The Holy Mountain s’élève comme une invitation à l’élévation – non pas celle des corps, mais des esprits. Kyrill tisse une ambiance suspendue, faite de nappes synthétiques soyeuses et de percussions souterraines, comme si la piste de danse devenait chapelle secrète.
L’artiste y incarne le dandy du son : discret, exigeant, mais radical. Le groove est subtil, le halo lumineux discret, la tension retenue – et pourtant tout transportée vers un sommet qui n’existe que dans le désir.
Ce morceau est comme une signature élégante, presque clandestine, mais pleine de tenue.
Stockhaussen |

Dans le dernier morceau de Stockhaussen & Ditta Perdita, Mi siniestro, on pénètre un terrain sonore où la froideur électronique s’entrelace à la douleur métaphorique – les synthés glissent, la voix susurre, et l’atmosphère devient nuit intérieure.
Ce titre est une élégie électro-noire, idéal pour une écoute tardive, dans cette demi-lumière qui convient aux dandys mélancoliques.








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