Richie Culver |

Avec Nothing, Richie Culver livre un murmure sombre et délicieusement minimal, comme un soir de pluie observé derrière une vitre parfaitement propre. La voix flotte, désabusée mais élégante, au-dessus d’un paysage sonore réduit à l’essentiel – un dépouillement qui, chez lui, ressemble moins à un manque qu’à un manifeste.
C’est brut, fragile, presque aristocratique dans sa façon de ne jamais chercher l’effet. Nothing ne crie pas ; il insinue, avec cette classe un peu cassée que seuls les vrais noctambules savent porter.
Tentative |

Avec un titre qui semble déjà sortir d’un roman libertin sous substances poétiques, Tentative dévoile un morceau d’une élégance fiévreuse. Les arrangements oscillent entre sensualité feutrée et éclats baroques, tandis que la voix, légèrement nonchalante, se vautre avec grâce dans cette mise en scène délicieusement absurde.
C’est sophistiqué, un brin décadent, et joliment déroutant – le genre de piste qui transforme l’excentricité en véritable style.
NAMiD’A |

Avec Cold Kisses, NAMiD’A sert une ballade glacée qui brûle pourtant avec une élégance parfaitement maîtrisée. Les synthés, d’une froideur cristalline, accueillent une voix tendue comme un fil de soie – fragile, mais terriblement sûre d’elle.
Le morceau avance en pas feutrés, entre mélancolie chic et tension électrique, comme un baiser donné sans se retourner.








Qu'en pensez-vous ?