Oxia・Iris Caltwait・Norma Loy

Oxia・Iris Caltwait・Norma Loy

OXIA |

Avec Silk and Fur, Oxia déroule une house satinée qui caresse autant qu’elle électrise. Le morceau glisse sur une basse souple, des textures sensuelles et un groove qui avance comme un pas feutré sur un tapis rouge – discret, mais irrésistiblement sûr de lui.

Tout y respire la maîtrise : un équilibre rare entre soie et griffes, entre suavité et nerf. Silk and Fur, c’est ce moment nocturne où la fête devient élégance, où le corps comprend avant la tête. Un titre chic, texturé, délicieusement envoûtant.

Iris Caltwait |

Avec Serpentine, Iris Caltwait signe un morceau qui avance comme une silhouette élégante dans une ruelle humide : souple, mystérieux, impeccablement contrôlé. La voix s’enroule autour d’une production délicatement venimeuse, mêlant synthés diaphanes et pulsations feutrées.

C’est un titre qui ne cherche pas l’éclat : il préfère la tension raffinée, le charme qui glisse plutôt que celui qui frappe. Serpentine murmure, s’insinue, laisse une traîne de parfum nocturne dans l’oreille. Un morceau aussi sinueux qu’élégant – et furieusement captivant.

Norma Loy |

Avec 1964 Shadows, Norma Loy rallume la flamme sombre de son romantisme glacé. Le morceau avance en clair-obscur, porté par une basse grave et une voix qui semble flotter entre nostalgie et défi. Tout y respire ce chic cold wave qui ne vieillit pas, mais se patine comme un cuir noir bien travaillé.

C’est une procession de silhouettes nocturnes, un hommage stylé aux ombres qui nous suivent et nous façonnent. 1964 Shadows ne cherche pas la lumière : il lui préfère la beauté silencieuse du gris. Un titre magnétique, racé, impeccablement hanté.

 

Cet article a été publié dans la catégorie COLD MUSIK.

 

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