MHUD |

Avec Les Lumières Aveugles, Mhud signe un titre qui avance à pas feutrés, mais laisse une empreinte durable. La production est épurée, presque nocturne, laissant l’espace nécessaire à une voix habitée, suspendue entre retenue et tension sourde. Tout est question d’atmosphère : une lumière trouble, élégante, jamais frontale.
Le morceau ne cherche pas l’évidence immédiate. Il préfère l’insinuation, la répétition subtile, cette mélancolie moderne qui s’écoute tard, quand le monde ralentit. Les Lumières Aveugles n’éclaire pas : il enveloppe. Une chronique intime, délicate, pour amateurs de clair-obscur sonore.
Robert Finley |

Avec Helping Hand, Robert Finley rappelle que la soul n’a pas d’âge, seulement une vérité. Porté par une voix rugueuse et profondément humaine, le titre avance sans artifice, entre blues habité et gospel discret. Chaque note semble vécue, chaque silence assumé.
Ici, pas de nostalgie figée, mais une élégance brute, presque intemporelle. Helping Hand tend la main sans emphase, avec cette chaleur rare qui ne se fabrique pas. Un morceau sincère, dense, qui touche juste – et longtemps.
Vlimmer |

Avec Abb. 1, Vlimmer explore une tension froide, presque clinique, où les textures électroniques se frottent à une mélancolie contenue. Le morceau avance par strates, précis, minimal, laissant le malaise s’installer avec élégance.
C’est une musique de clair-obscur urbain, à la fois distante et étrangement intime. Abb. 1 ne cherche pas l’accroche : il impose une atmosphère. Une pièce exigeante, racée, pour amateurs de nuits synthétiques et d’émotions sous contrôle.








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