Dead Chic |

Avec The Bells and the Fists, Dead Chic sculpte un morceau à l’élégance sombre, tendu entre solennité et friction. Les guitares résonnent comme un glas électrique, la rythmique avance, sèche et déterminée, imposant une tension presque cinématographique.
C’est un titre de contrastes maîtrisés : la beauté du son face à la rudesse du propos, la retenue face à l’impact. Dead Chic signe ici une pièce dense, habitée, qui confirme son goût pour les atmosphères racées et les coups portés avec style.
Lemony Rug |

Avec Uppercut, Lemony Rug frappe sans hausser le ton. Un coup net, précis, presque élégant. Le morceau avance comme une silhouette sûre d’elle, portée par une production tendue, aux arêtes fines, où chaque silence compte autant que le son.
Il y a dans Uppercut une énergie contenue, une forme de violence maîtrisée – jamais frontale, toujours stylisée. Le rythme cogne juste ce qu’il faut, laissant émerger une atmosphère urbaine et nocturne, quelque part entre introspection et défi feutré. Lemony Rug ne cherche pas l’esbroufe : il impose une présence.
C’est un titre qui s’écoute comme on observe un geste parfait – bref, décisif, mémorable. Uppercut confirme une chose : chez Lemony Rug, l’impact naît de la retenue, et le style fait toujours loi.
FAKE YOUTH CULT |

Avec Closer To Death, FAKE YOUTH CULT transforme l’urgence en esthétique. Le morceau avance à pas serrés, nerveux, porté par une tension sourde et une énergie presque claustrophobe. Rien n’est gratuit : chaque frappe, chaque rupture accentue ce sentiment de vertige contrôlé.
C’est un titre frontal mais stylé, où la noirceur se fait langage et non posture. FAKE YOUTH CULT signe une pièce abrasive et lucide, qui laisse une trace – celle d’un groupe qui regarde le chaos droit dans les yeux, sans détour.








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