La grande messe des cultures électroniques dévoile sa programmation finale !
Avec deux nouvelles figures qui viennent compléter l’affiche 2025 |
Mischluft – Quand la nuit se met à respirer !
Dans le grand théâtre de la nuit, il y a des DJs qui enchaînent des tracks, et puis il y a ceux qui racontent des histoires. Mischluft appartient sans hésitation à la seconde catégorie. Originaire de Berlin – berceau naturel de la techno, mais aussi laboratoire infini de toutes les audaces sonores – il a su imposer une signature : des sets qui oscillent entre l’apesanteur et l’incandescence.
Mischluft, littéralement « l’air mélangé », c’est exactement ça : une musique qui brouille les frontières, qui mélange les atmosphères, qui passe du frisson éthéré à la pulsation brute sans jamais rompre le fil narratif. Ses sets ne se consomment pas, ils se respirent. On y retrouve des textures ambient, des nappes hypnotiques, des beats profonds, mais toujours avec ce soin du détail, cette élégance discrète qui fait toute la différence.
Sur scène, Mischluft n’est pas du genre à chercher la lumière : il la laisse au dancefloor. Sa présence est silencieuse, concentrée, presque méditative – mais il suffit de fermer les yeux pour comprendre qu’il tient la salle entière dans sa paume. Ses passages dans les clubs berlinois comme dans les festivals européens en ont fait un nom qui circule de bouche en bouche, comme un mot de passe nocturne entre initiés.
Avec Mischluft, on ne sort pas d’un set en se disant « j’ai dansé ». On en sort comme d’un voyage – un trip intérieur, collectif et sensuel. Un souffle partagé.
LB aka LABAT – Le groove sans frontières
Il y a des DJs qui mixent des disques, et puis il y a LB aka Labat, qui, lui, fait parler le vinyle comme un vieux pote qu’on retrouve à 5h du matin. Installé à Lyon mais avec une réputation qui a largement dépassé le périphérique, Labat s’impose depuis quelques années comme l’un des artisans les plus excitants de la scène house et hip-hop européenne.
Chez lui, pas de cloison : la house se frotte au jazz, la soul flirte avec le hip-hop, et les beats old school trouvent toujours une seconde jeunesse sous ses doigts. Ses sets sont une traversée : on part d’un sample soulful, on plonge dans un breakbeat funk, et on ressort en apesanteur sur une house euphorique – le tout cousu main, sans couture visible.
Labat, c’est le genre de DJ qui fait lever les yeux des diggers comme des club kids. Parce qu’il connaît ses classiques, mais surtout parce qu’il a ce talent rare de les réinventer en live, de les enchaîner avec un aplomb qui donne l’impression que chaque track a toujours été fait pour se marier à la suivante. Derrière les platines, son énergie est brute, généreuse, sans esbroufe – juste le groove pur, instinctif, organique.
Et lorsqu’il ne fait pas vibrer les clubs, Labat produit : des tracks taillés pour les caissons, mais nourris de cette patine analogique, granuleuse, qui sent la poussière des vinyles et la chaleur des machines.
LB aka Labat, c’est un pont : entre les époques, les styles, les générations. Un passeur, au sens noble du terme – et surtout, un DJ qui redonne au mot « set » sa véritable signification : un moment unique, hors du temps.
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