EUGENIO RECUENCO |

EUGENIO RECUENCO |

Eugenio Recuenco est né à Madrid en mai 1968, au milieu des manifestations étudiantes qui s’étaient répandues depuis Paris. Comme il le dit lui-même, « j’ai entendu toute cette agitation et j’étais pressé de naître et de voir ce qui se passait« .

Sans espace physique pour créer ses peintures à grande échelle, il a commencé à collaborer avec des magazines de mode, d’abord en Espagne, puis à Paris, où il passait souvent de longues périodes de temps, en attendant de pouvoir se consacrer à la peinture.

C’est à Paris qu’il réalise sa première publicité pour Boucheron. Dès lors, de nombreuses marques feront appel à lui : Nina Ricci, Diesel, Shanghai Tang, Yves Saint Laurent, Playstation, Custo, Le bon Marché, BSI Lugano, Pernod Ricard, Barceló Hotels, DYC , Dorsia, Canal +

En 2007, 2012 et à nouveau en 2021, il a été invité à créer le calendrier Lavazza.
En 2007 également, Eugenio a été appelé des États-Unis pour concevoir, avec Eric Dover, la scénographie et la mise en scène de l’opéra Les Huguenots, au Richard B Fisher Center de New York.

Paris devient la ville qui impose son rythme. C’est là qu’il réalise également son premier spot publicitaire, cette fois pour « Nina« , de Nina Ricci.

Série 51,

La série 51, basée sur les célèbres événements de Roswell en 1947, est une tentative d’errer librement dans les vides laissés par le silence, dans les couloirs du subconscient. Une tentative de représenter l’espace qui reste entre ce qui a été vécu et ce qui n’est pas arrivé ; un exercice de liberté et de supposition ; de création poussée par la reproduction de quelque chose sans certitude, volatile ; raconté et répété mille fois jusqu’à la déformation, dans laquelle la peur s’installe.

La série 51 est conçue comme un faux reportage qui explore le moment imprécis du sursaut photographique. Le vide, qui fait souvent partie de l’erreur photographique, est ce qui dessine chaque situation ici. C’est l’espace dont chaque personnage a besoin pour exister à ce moment précis ; l’espace de son propre souffle.

En 51 images, on découvre des sujets chargés d’énigmes qui nous interrogent sur notre incertitude, et ceux que nous voulons interroger sur leur identité.

www.eugeniorecuenco.com

 

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