Après AImagine, Hangar inaugure la rentrée 2025 à travers trois sujets en résonance avec les grandes préoccupations contemporaines dont : The Day May Break de Nick Brandt nous confronte aux migrations humaines et animales engendrées par les bouleversements climatiques et l’artiste iranienne Maryam Firuzi.
Nick Brandt — THE DAY MAY BREAK
The Day May Break (2020-2024) est la dernière série d’images du photographe anglais Nick Brandt.
Composée de quatre volets à travers quatre continents – chacun donnant lieu à un livre –, cette œuvre monumentale explore les répercussions du dérèglement climatique sur les êtres vivants, humains et non humains. Conçue dans une période charnière où les catastrophes écologiques et sociales se multiplient, la série s’inscrit dans l’urgence d’un monde en mutation.

En parcourant ces images, le spectateur est invité à ralentir, à ressentir, à réfléchir. Il ne s’agit pas seulement de constater une tragédie en cours, mais de se demander quel rôle nous voulons jouer : serons-nous témoins passifs d’un effondrement ou artisans du renouveau ?

The Day May Break nous rappelle avec force que l’aube du changement dépend des choix que l’humanité fait aujourd’hui.
Maryam Firuzi — WHEN THE EARTH STILL HAD A FEMININE NAME

Pendant des années, Maryam Firuzi a dirigé son objectif vers les femmes des villes, tandis que les racines profondes de sa terre natale demeuraient pour elle consignées dans les livres et les récits — jusqu’à ce qu’elle prenne la route. Parcourant plus de 60 000 kilomètres à travers montagnes, déserts salés et forêts épaisses, elle a senti battre le cœur vivant d’une civilisation vieille de sept mille ans.
Porté par de nombreuses femmes rencontrées par la photographe, le prénom « Iran » signifie « la terre des êtres libres». Nourrie dès l’enfance par la poésie et la mythologie persanes, Maryam Firuzi a toujours imaginé l’Iran comme « une cavalière, les cheveux dénoués flottant au vent, semant beauté et liberté comme on sème des graines ».

Aujourd’hui, elle comprend à quel point cette vision d’enfance a façonné son regard d’artiste.








Qu'en pensez-vous ?