» Le bal mécanique

Un soir de 1929, la prestigieuse école du Bauhaus, à Dessau, a donné un bal costumé. C’était avant que les nazis ne dévorent l’Europe, c’était un temps où l’on pouvait encore croire au progrès, à l’Art et au sens de l’Histoire.
Pendant ce bal, une jeune femme, Magda, a dansé, bu et aimé.

Quelques années ont passées depuis La déesse des petites victoires, premier roman de Yannick Grannec, l’auteur revient avec un deuxième roman aussi consistant et ramifié où elle imagine, sur un siècle entre la vieille Europe et le Nouveau Monde, la chaotique histoire de famille des Schorsmann-Grenzberg et la traversée de l’intérieure de l’art moderne de l’avant-garde germanique de l’entre-deux guerres.

Dans ce pavé de plus de 500 pages, très documenté, la romancière a multiplié les scènes, les voix, les personnages, fictifs ou réels, les points de vue, les retours en arrière.

Tout un monde qui vacillera en 1933, au lendemain de l’accession au pouvoir d’Hitler.
Recommandé aux amoureux d’histoire de l’Art et d’histoire tout court.

Éditions Anne Carrière
540 pages