Mereki・Clément Visage・Ductape

Mereki |

Dans Sunflower Smile, la voix se glisse parmi des nappes douces et des guitares en filigrane, et l’on ressent cette promesse incarnée : « Then I walk outside / To a sunflower’s smile / And everything is alright. »
C’est un rayon de soleil filtré à travers le voile d’un dandy mélancolique : l’euphorie légère, mais tempérée, le glamour discret plutôt que le clinquant.

Clément Visage |

Dans Le Vide de Clément Visage, l’artifice tombe – la moustache disparaît, la mèche aussi – pour laisser place à une pop électro épurée, une voix à la fragilité maîtrisée, une onde qui interroge le vide autant qu’elle l’habite.
Ce morceau est un miroir poli par l’angoisse : « Et demain que ferais-je si j’arrêtais tout ? / Si on disparaissait ? » murmure-t-on comme on ajuste son nœud papillon dans la pénombre.
En bref : un dandy musical saisi au plus près de lui-même, sans artifice, et c’est précisément cette honnêteté qui le rend élégant.

Ductape |

Dans Veil of Lies, le duo Ductape s’impose avec une élégance sombre : voix férocement claire, guitares qui mordent la nuit, et basses qui reniflent la trahison.
Quand la « toxic charm in a dangerous disguise » s’élève, l’illusion tombe.
Bref : un morceau qui ne fait pas de bruit pour exister, mais qui respire la tenue, la rupture et le style.