Hagakure |
Le Hagakure, qui fut écrit au début du XVIIIe siècle, rassemble des préceptes, leçons et épisodes historiques liés à la Voie du samouraï. Ce livre fut dicté par un samouraï devenu moine, Tsunetomo Yamamoto, à l’un de ses disciples, Tashiro Tsuramoto, qui compila les récits de son maître dans quelque onze volumes.
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, aucun livre n’a été condamné avec autant de véhémence que le Hagakure car il serait à l’origine de l’engagement aveugle des jeunes soldats japonais à se précipiter dans la mort plutôt que de connaître le déshonneur de la défaite.
Récemment, en 2000, le livre fut encensé par le cinéma dans Ghost Dog, la Voie du samouraï de Jim Jarmusch avec Forest Whitaker.
Hagakure fait partie des grands classiques de Bushidô, la Voie des samouraïs.
Éditions Budo
Ma et Aida |
Dans la tradition culturelle du Japon, tant dans le domaine des lettres, en poésie dans les waka et les haïkus, ou encore dans la musique, la danse ou le théâtre, mais aussi dans les arts martiaux comme le kyûdô, la voie de l’arc, ou la cérémonie du thé, chadô, l’accent a toujours été mis sur l’importance du concept de ma ou maai. On peut y voir l’une des grandes caractéristiques de la culture japonaise.
Ma se définit comme un intervalle. Autrement dit l’espace ou la distance qui sépare les choses ou les événements. Mot, dont la signification s’inscrit aussi bien dans le temps que dans l’espace. Un temps, un espace envoûtant s’ouvrant entre une chose et une autre. Cet espace, ce temps donnent de la saveur aux mots, à la musique, aux actions et aux attitudes.
Ma est à la fois ce qui sépare une chose de l’autre et ce qui les réunit. En cela réside le sens particulier de ma, qui assume en même temps ces deux rôles. Ce lieu (cet instant) où deux choses, tout en se séparant, se mêlent, autrement dit cette ligne de séparation entre les choses, est nommé awai. L’une des caractéristiques de la culture japonaise réside aussi en ce qu’elle a toujours prêté attention à la beauté que recèle awai…
Éditions Philippe Picquier
Comprendre l’essence du Budô |
Les pratiquants qui arpentent le Budo (les arts martiaux) depuis de longues années arrivent inévitablement à s’interroger sur le sens ultime de leur voie. Qu’est-ce qu’une Voie ?
Qu’est-ce que l’enseignement traditionnel ? Quelles fonctions remplissent les arts et sciences dans les peuples traditionnels?
Percevoir ce qui se tient réellement derrière l’activité physique et l’aspect purement technique, est une quête difficile pour laquelle on ne peut faire l’économie d’une confrontation avec la complexité de l’existence. S’interroger sur le sens véritable de sa propre démarche, se nourrir des significations métaphysiques enchâssées dans les techniques des arts et des sciences des doctrines de l’unité qui ont fait naître la Flamme Illuminative des grands maîtres, tout en persévérant dans une pratique sincère, est, semble-t-il, ce qui permet au cheminant de s’ouvrir à une réalité nouvelle, qui participe des mystères de l’Existence Universelle.
Cet ouvrage tente donc d’apporter des clés essentielles pour éclairer ces différentes perspectives et faciliter l’accès à la compréhension de l’essence du Budo. Pour approfondir sa compréhension de l’art martial et de l’aïkido plus particulièrement.
Éditions Budo
La boite noire |
Au Japon, porter plainte pour viol est synonyme pour les femmes de véritable suicide social. Une femme a pourtant pris le risque de parler à visage découvert.
En 2015, Ito Shiori a 26 ans, elle est journaliste. Un soir, elle rejoint N. Yamaguchi – directeur dans une grande chaîne de télévision et proche du Premier ministre – au restaurant pour parler affaires. Quelques heures plus tard, elle reprend conscience dans une chambre d’hôtel, en train de se faire violer.
Confrontée à la mauvaise volonté des pouvoirs publics et au silence des médias, Shiori mènera seule l’enquête sur sa propre affaire. A ce jour, elle n’a toujours pas obtenu justice.
Le livre que vous avez entre les mains est son histoire, sa voix, et surtout son combat pour faire changer le regard que porte la société japonaise sur les victimes d’agressions sexuelles.
Éditions Philippe Picquier
Ninja et Yamabushi |
Le nin-jutsu est un art de vivre et de mourir millénaire pratiqué autrefois par les espions du Japon féodal: les ninjas. Le shûgendô est une branche particulière du bouddhisme ésotérique japonais qui tire ses racines du chamanisme, du taoïsme et du shintoïsme. Ses adeptes, les yamabushi, sont à la fois sorciers, mages, thaumaturges, exorcistes…
Guerriers, sorciers, espions, assassins de la nuit, qui étaient véritablement les ninjas? Qu’est-ce que leur art, le nin-jutsu? Qu’en reste-t-il? Qui sont les moines yamabushi, si étroitement liés aux ninjas? Quels sont réellement leurs pouvoirs, leurs pratiques, leurs rites? Qu’est-ce que leur art, le shûgendô? Quels sont les buts de ceux qui suivent cette mystérieuse voie magique et ascétique?
C’est pour répondre à ces questions, et à bien d’autres encore, que l’auteur, avec rigueur et clarté, en se référant sans cesse aux textes sacrés des sages du passé, à écrit cet ouvrage. De nombreuses illustrations agrémentent ce livre, qui saura captiver les néophytes, tout autant que les adeptes confirmés, les véritables budôka (pratiquant d’arts martiaux), les bouddhistes sincères et les chercheurs de vérité martiale, historique ou spirituelle.
Qu'en pensez-vous ?