Quand la Chine réveille l’Art contemporain

Quand la Chine réveille l’Art contemporain

Si l’on vous dit Cai Guo-Qiang – Zheng Huan – Song Dong – Kan Xuan – Xu Zhen ou bien Sun Xun !!

Maintenant, si on vous dit Ai Weiwei !!

C’est pourtant ces noms qui « réveillent l’Art contemporain » mondial !!

Petit retour en arrière.

1977 – Après la mort de Mao Zedong, le 9 septembre 1976, c’est la fin de la Révolution culturelle en Chine. Deng Xiaoping, réhabilité, revient au pouvoir avec des réformes économiques et l’ouverture à l’étranger.

1978 – Timide première manifestation culturelle indépendante « l’exposition des douze » à ShangHai. On y montre des œuvres s’écartant explicitement, pour la première fois, du réalisme socialiste. Dans le même temps, un quotidien de ShangHai publie ‘la Cicatrice’, nouvelle de Lu Xinhua qui dénonce les exactions de la Révolution culturelle et décrit ce qu’ont subi alors les « jeunes instruits » quand ils étaient envoyés « à la campagne ».

1979 – Première manifestation à Pékin du groupe des Étoiles. Les artistes accrochent leurs toiles aux grilles du parc jouxtant le Galerie nationale des beaux-arts. 2 jours plus tard, la police intervient et interdit l’exposition!! Le groupe récidive pourtant et réunit une vingtaine d’artistes dans le parc Beihai.

Aujourd’hui, en chine, dans le monde de l’Art contemporain tout a changé, on ne se soucie plus guère de ce qu’écrivent les critiques dans les revues, les journaux chinois ou internationaux à la rubrique « art ». On se précipite sur les sites d’Artprice, de Sotheby’s, de Christie’s, dès qu’ils affichent les résultats des ventes aux enchères, pour s’informer de la valeur des artistes qu’on a achetés, qu’on va acheter, qu’on aimerait acheter, que l’on conseillerait à un collectionneur.

Une partie de l’art contemporain chinois nous échappe et, quand on nous le donne à voir, le plus souvent nous le rejetons en raison de son académisme.

Absent des revues occidentales pais pas des revues chinoises consacrées à l’art contemporain, cette peinture se vend, en outre, aussi cher, voire plus, que les œuvres des stars de l’art contemporain que nous connaissons et reconnaissons.

Le livre de Michel Nuridsany rend compte, à la fois de ces phénomènes nouveaux, mais aussi des liens profonds qu’entretiennent les artistes les plus en pointe avec leur histoire, leurs particularités issues du taoïsme.

Éditions Larousse
176 pages

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