Née en 1988, Charlotte Dhenaux est une musicienne, auteure, actrice et animatrice. Adepte de jazz, la chanteuse réalise depuis le début des années 2000 des prestations sur scène pour les Restos du cœur.
La musicienne se fait connaître du grand public en rejoignant l’équipe de Quelle époque ! aux côtés de Léa Salamé et de Christophe Dechavanne, présentateurs de l’émission. Charlotte Dhenaux y livre un billet d’humeur chaque samedi soir en fonction des invités qui seront accueillis sur le plateau.
Rencontre
- Une ville qui vous ressemble – Cabourg. J’y ai passé mes vacances d’été étant gosse avec mes grands-parents, à pêcher le maquereau et à faire des pâtés de sable. Quand la mer était à 17 degrés, on trouvait ça super chaud ! L’eau n’a pas la même couleur qu’en Méditerranée, on ne voit pas ses pieds, mais je m’en fous, tant qu’il y a des vagues !
- Dans cette ville, quel est votre quartier préféré – La Promenade Marcel Proust. Parce qu’elle longe la mer. On peut s’y balader, faire son jogging ou simplement regarder l’horizon en se faisant emmêler les cheveux par le vent. Les couchers de soleil y sont magnifiques. J’aime bien m’arrêter en terrasse pour manger des crevettes à la mayo avec un verre de blanc !
- Vos marques ! Je suis très Jean Levis. Intemporel.
- Les 3 basiques de votre dressing – T-shirt blanc col rond. Jean coupe droite brut. Une bonne paire de sneakers Le coq Sportif.
- Votre Havre de paix – La nature. N’importe laquelle ! Montagne, campagne, mer, peu importe. Je trouve cela très ressourçant. Ça m’apaise énormément. Il y règne souvent un silence apaisé que l’on ne trouve pas dans les grandes villes comme Paris.
- Vos groupes musicales !! Zaho de Sagazan, Eddy De Pretto, Sofiane Pamart, Aliocha Schneider, Clara Luciani. Mais je dois bien admettre écouter énormément de musique classique pour travailler, ça m’aide à me concentrer, ça me stimule. Comme il n’y a pas de paroles, mon esprit n’est pas attrapé par les mots. Du Vivaldi ou du Chopin la plupart du temps. En boucle, en « repeat one » !
- Votre artiste préféré ! Quentin Monge. J’en ai un à la maison. Grande fan. Les photos en noir et blanc de Nikos Aliagas que je trouve dingues !
- Votre parfum – « Peut-être » de Lancôme. Avec du Benjoin. Parce qu’on le trouve dans très peu de boutiques !
- Pour vous, l’élégance, c’est ? La beauté naturelle.
- Pour vous, la vulgarité, c’est ? L’ostentatoire. Le nombrilisme.
- Le livre qui vous accompagne – « De la colère » de Sénèque
- Un paysage d’enfance – La campagne du Loiret avec la rivière en bas du chemin et l’apéro en famille au coin du feu.
- Un héros d’enfance – Mc Gyver ! Le mec construit une bombe avec un trombonne et un chewing-gum !
- Un tableau qui vous subjugue – De façon générale, je trouve que le classicisme est assez incroyable ! Il y a avait un souci du détail, de la précision sur les corps (souvent nus !) phénoménal !
- Une sculpture qui vous transporte – Je suis nulle en sculpture. Je ne vais pas faire semblant ! Mais de façon générale, j’aime assez les bustes de femmes, que je trouve souvent très poétiques.
- Une photographie qui vous bouleverse – « La petite fille brûlée au Napalm ». Terrible. L’illustration de l’horreur.
- La première fois où vous vous êtes senti libre – Quand j’ai commencé à écrire il y a quelques années. Comme pour exulter. Je me suis aperçue que je pouvais aller partout tout en restant chez moi. Une mise en abîme du voyage que l’imagination nous permet de faire. J’ai ressenti une liberté immense. Il y a une dimension très introspective dans l’écriture, car en sélectionnant avec précision un mot et pas un autre, on est contraint d’en saisir l’exactitude, la finesse. Ça permet de mieux se connaître !
- Le meilleur conseil que l’on vous ait donné – « Sois forte de tes doutes ». À graver dans tous les esprits !
- Le principal trait de votre caractère – L’enthousiasme !
- Celui dont vous êtes le moins fier – L’obstination…à un stade qui devient presque de la bêtise parfois ! Ça peut être vraiment très chiant pour les autres. Si j’ai une idée en tête, je peux devenir monomaniaque et hermétique au reste. C’est presque dangereux !! Et puis c’est très égoïste, finalement…
- Celui que vous détestez chez les autres – La mauvaise foi.
- Que changeriez-vous chez vous, si vous le pouviez – Ma peau. Sensible, réactive, qui n’aime pas le maquillage et réagit au chaud-froid…
- Votre plus grand plaisir simple – Du chocolat à 100% de cacao. Amer à souhait ! Avec un café noisette.
- Votre truc contre le stress – Le travail. Quand je stresse trop, je me dis que c’est parce que je n’ai pas assez bossé (c’est le retour de mon côté monomaniaque !). Alors je me remets une couche de boulot pour me tranquilliser. Sinon, avant de monter sur scène ou de passer en plateau, je souffle tout mon air par le ventre. Ça fait redescendre les épaules et ça détend les cordes vocales. J’ai aussi la technique du gros câlin avec les gens avec qui je travaille sur « Quelle Époque », en criant « On est une teeeeeam » juste avant mon passage, ultra efficace !
- Votre dernière toile – Un p’tit truc en plus. (Oui je sais j’ai du retard sur les dernières sorties !)
- Votre série télé préférée – Fleabag. Tellement incroyable. Cette actrice, cette réalisation. Ce récit de vie drôle, triste en même temps qui attrape les tripes. J’adore.
- Votre geste écolo. – Je mets mon compost au congélateur, et je le dépose chaque semaine dans la poubelle de quartier prévue à cet effet.
- La dernière bonne soirée… – Mardi soir. Un concert à L’Olympia pour Olivier Goy. Un duo avec Patrick Fiori. Un public incroyable. Une générosité et un partage exceptionnel pour récolter des sous pour la recherche contre la maladie de Charcot.
- Le casting d’un diner idéal chez vous – à partir de personnes illustres que vous ne connaissez pas personnellement !! Jean-Jacques Goldman, Lady Gaga, Céline Dion.
- Le cadeau que vous offrez souvent – Un livre. Très très souvent.
- La phrase qui vous déstabilise – Ce n’est pas une bonne idée !
- Votre madeleine de Proust – La tarte à la banane de ma mère.
- Votre moteur – L’adrénaline. La décharge du moment partagé sur scène avec le public. Cet échange est unique et instantané !
- Et sinon, votre actualité… J’ai une chronique tous les samedis soirs dans l’émission « Quelle Époque » présentée par Léa Salamé. Je me déguise, j’écris un poème à l’un des invités en essayant d’être au plus proche de lui, pour le toucher de façon juste.
- À côté, j’écris mon premier spectacle, avec de la musique dedans !
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