En 2015, ce qui était loin de l’Europe s’est rapproché et le familier s’est éloigné violemment.
Avec l’impossibilité de se mouvoir de la France à la Syrie, Harbali a compris que le seul territoire qui lui appartenait, et lui permettait d’être autant avec sa famille en France qu’avec sa famille en Syrie, était le territoire virtuel, l’écran de son ordinateur.
À partir de souvenirs photographiques retrouvés, d’une époque où le passeport n’empêchait pas le déplacement, elle a décidé de recréer un lieu qui n’existe pas, indicible et impossible à partager autrement que formellement, où elle peut circuler entre ses appartenances fragmentées.
Il s’agit du « Damas des autres ».
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