L’Invitation à philosopher
Cette Invitation à philosopher, un peu à la manière d’une invitation au voyage, s’adresse à ceux qui ont aperçu les contrées de la philosophie sans jamais y accoster, et qui peuvent éprouver cette « nostalgie du pays qu’on ignore », comme l’écrit Baudelaire. Elle se veut une incitation à embarquer, à visiter non pas le pays tout entier, mais à y faire quelques incursions et y tâter le terrain.
En une dizaine de chapitres comme autant de destinations possibles, ce sont tour à tour les multiples facettes du mensonge ou de la vérité qui sont abordées, celles de la peur ou du courage, de la jalousie ou de la confiance, du désir de vengeance ou de pardon, de l’amour ou de l’indifférence ; puis les diverses formes du rapport au temps, du rêve ou de la réalité, du vol ou de la possession, de la désobéissance ou de l’obéissance, de la perception de la vie ou de la mort.
Éditions Rue de l’Échiquier
Avant les diamants
Hollywood, 1953. Le Maccarthysme règne encore sur l’industrie cinématographique. La chasse aux communistes et aux homosexuels autorise de nombreuses dérives. Dans ce marécage moral et politique ne survivent que les âmes prêtes à tout. Le producteur raté Larkin Moffat est de ceux-là. Abonné aux tournages de séries B, il fait vivoter les crève-la-faim du cinéma. Hollywood est un gâteau fourré à l’arsenic que se disputent la mafia, l’armée désireuse de garder la mainmise idéologique sur cet outil de propagande, la ligue pour la vertu des lobbys catholiques…
Alors que défilent les Kim Novak, Errol Flynn, Gary Cooper, Hedy Lamarr et autres Frank Sinatra, ce petit monde sans scrupule va s’adonner à ce qu’il sait faire de mieux : manipuler les masses et veiller à son profit. Le major Chance Buckman, parieur et coureur invétéré, le père Santino Starace, qui cache sous sa soutane des vices incompatibles avec sa fonction, l’impresario et proxénète Johnny Stompanato et Moffat lui-même vont croiser leurs destins, multiplier les combines et les crimes, tenter de faire fortune dans le grand cirque de l’industrie cinématographique cupide.
Éditions de La Martinière
Junk Tech
Comment la Silicon Valley a gagné la guerre du Marketing
Les entreprises de la Silicon Valley sont parvenues à convaincre la planète
entière qu’elles tiraient leur réussite de leur supériorité technologique
et de leur génie créatif. Or tout cela n’est qu’une illusion. Pour entretenir
l’accoutumance des consommateurs et investisseurs, elles se servent
d’une substance hautement addictive : la Junk Tech, un subtil alliage entre
l’aptitude à saisir l’air du temps, la capacité à convertir les aspirations
individuelles en une offre cohérente, et le pouvoir de façonner des mythes
qui entrent en résonance avec les désirs collectifs.
Dans la civilisation digitale, les dealers de rêves ont pris le relai des ingénieurs et développé une vision du monde qui leur permet d’attirer les capitaux, les talents et l’attention du public. En France et en Europe, nous cherchons à reproduire cette formule sans utiliser les bons ingrédients. Victimes du mirage californien et de l’approche « techno-centrée », nous adoptons la mauvaise recette : hypertrophie du produit, culte de l’intelligence, dépendance aux approches rationnelles et faible culture de la coopération. Convaincus qu’il faut rompre avec le culte de la disruption, le présent essai plaide en faveur d’un renouvellement des mécanismes d’innovation et d’une meilleure prise en compte des fondamentaux du marketing.
L’enjeu est majeur : dessiner de nouvelles perspectives crédibles pour rivaliser avec la Silicon Valley et concevoir des technologies vertueuses ayant un impact positif sur le futur et la planète.
Éditions Hermann
Karma Sutra
KarmaSutra, c’est 150 pages expliquant les 20 règles à découvrir. Acquérir ce livre, c’est disposer d’un logiciel pour pirater le monde et ses secrets sans aucun effort et pour enfin vous libérer de vos croyances limitantes. L’heure est donc venue d’arrêter de regarder sous votre lit, terrifié, pour voir s’il y a des monstres… ce livre vous servira à allumer la lumière et voir que les seuls monstres à vaincre sont à l’intérieur de vous !
Éditions Trans-Formations
De mort lente
De mort lente est un roman auquel vous penserez en ouvrant votre frigo,
en tendant un jouet à votre enfant, en vous installant sur votre canapé… Jamais la force et la portée du talent de Michaël Mention n’ont autant touché la réalité de nos vies, incarnant nos angoisses et nos épreuves, se faisant la voix de toute une population.
Un roman de Michaël Mention, c’est la bande-son d’une époque. Son style direct, rythmé, musical, est celui de nos existences et fait résonner avec justesse les conversations de tous les jours, le brouhaha des foules, les grandes déclarations des puissants et les « mots des pauvres gens » comme chantait Léo Ferré.
Son souci, c’est la recherche de la vérité et de la justice : il dénonce sans calomnier, il défend sans absoudre. Il travaille sans relâche pour capter l’authentique, il vérifie, il ajuste, il fignole, en artisan perfectionniste, et son outil le plus précieux est l’affection qu’il porte à ses personnages.
Michaël Mention est de ces auteurs pour qui l’écrivain doit jouer un rôle
dans la société, pour qui une œuvre est un acte, un geste inscrit dans une démarche citoyenne. Tout cela fait de lui un auteur rare et de De mort lente un livre d’une importance capitale.
Éditions Stéphane Marsan
Pluie
La pluie s’abat sur la forêt vierge malaisienne.
Le tumulte emplit tout le ciel et la terre, comme s’il n’y avait plus ni jour ni nuit, ni début ni fin.
Noyée sous le déluge, en bordure d’une plantation d’hévéas, se tient une petite maison qui abrite une famille de migrants chinois, le père, la mère et leur petit garçon Sin. Ce soir-là, les chiens aboient soudain furieusement, le père change de visage : un tigre rôde autour de la maison.
Les jours sont rythmés par le rude labeur de la récolte du latex. On entaille avec eux le tronc des arbres immenses qui parfois tombent et tuent, on affronte les tempêtes, les inondations, les violences de l’invasion japonaise qui n’épargneront pas les hommes. On se laisse conduire au cœur de la jungle à la rencontre des morts et des esprits qui la peuplent. On se laisse envoûter par ce roman hypnotique traversé par un grand souffle poétique.
Éditions Philippe Picquier
Rûmî : L’épreuve de l’amour
Comment lire aujourd’hui l’œuvre du grand mystique Jalâl al-Dîn Rûmî ? Comment relier les poèmes et les contes qu’il nous a légués avec notre propre expérience du monde ?
Là réside la force de la lecture que propose H. Nur Artıran : elle nous invite à découvrir le sens profond d’une quête spirituelle authentique. H. Nur Artıran est une commentatrice singulière car elle est l’héritière de cet art de méditer le Mathnawî de Rûmî, sommet de la littérature soufie. Elle décrit l’attention et la gratitude du soufi à l’égard de chaque atome du cosmos ; elle dit la puissance de l’amour.
Cette « incandescence de l’amour, qui consume toute velléité de maintenir une distance entre amant et aimé », selon les mots d’Éric Geoffroy, spécialiste éminent du soufisme, qui préface cet ouvrage.
Éditions Bayard
Grimoire féerique
Comme les sorcières, les fées ne sont pas uniquement des légendes. Êtres exceptionnels, elles évoluent essentiellement dans la nature, puisqu’elles en sont les gardiennes. En cette époque de transformation, il devient urgent d’écouter, les autres mais surtout nous-mêmes. De plus en plus d’entre nous aspirent à une reconnexion avec notre moi profond.
Avoir une âme de fée est un défi quotidien, mais est aussi un cadeau merveilleux. Comment bien s’incarner ? écouter son cœur ? appréhender la vie ?
Autant de questions auxquelles cet ouvrage vous permettra de répondre et de concilier féerie et modernité.
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